Ce que nous pouvons en dire c’est que le droit des animaux est bien pauvre et qu’il faudrait absolument renforcer les sanctions prévues à l’article 521-1 du code pénal.
Actuellement il est prévu 2 ans de prison ferme et 30 000euros d’amende concernant les sévices graves et actes de cruauté envers un animal domestique.
Étant donné la gravité des actes commis par la prévenue elle méritait la peine maximale soit deux ans ferme et surtout une interdiction à vie de détenir un animal. Nous ne comprenons pas pourquoi cette interdiction à vie n’a pas été appliquée car elle est courante maintenant. Nous souhaitions que le juge ne suive pas le réquisitoire ridicule du procureur et qu’une peine plus sévère soit appliquée, en cela nous pouvons être satisfaits .
Mais Il n’y a pas lieu de crier bravo. La justice a simplement été rendue. Le tribunal a fait son travail en prenant en considération la souffrance de l’animal. On ne peut pas parler d’avancée , simplement dire que la loi est appliquée de plus en plus régulièrement face aux cas de maltraitance et il faut continuer à oeuvrer dans ce sens en présentant des dossiers solides et en les défendant avec foi, sensibilité et humilité en ne perdant pas de vue que les juges détestent qu’on leur dicte leur travail.